samedi 19 janvier 2013

Solitude et isolement aujourd'hui


0. Introduction
D’entrée de jeu, notons que l’humain est un être social. Il s’intègre dans le monde en apprenant à vivre avec les autres. Le développement humain, psychologique, spirituel et social de chacun est ainsi marqué par ce qui se joue dans ses liens avec autrui. Ces liens sont pour ainsi dire des vecteurs à travers lesquels chacun intériorise au cours de son apprentissage social des rôles, des normes, des valeurs sur la manière de vivre avec les autres de façon socialement acceptable.

Par définition, la solitude est l’état ou la situation d’une personne qui est seule de façon momentanée ou durable. Elle peut être complète ou signifier « avoir peu de contacts ». Par ailleurs, elle signifie aussi l’état d'une personne qui est seule ou encore le caractère d'un lieu isolé, désert, éloigné de la vue, privé de la fréquentation… Elle a pour synonymes l’éloignement, l’isolement, la claustration, la quarantaine, le retranchement, la séparation, la retraite, le délaissement… Aujourd’hui, la solitude est surtout un symptôme de notre manière problématique de vivre avec les autres, et de vivre avec nous-mêmes. Elle montre de ce point de vue qu'il ne s'agit pas seulement d'un problème social d'isolement et de rejet, mais aussi d'une faillite de notre mode d'existence sociale. 

Aujourd'hui, alors que nous baignons dans un univers communicationnel sans précédent, force nous est de constater que les relations entre les humains sont de plus en plus caractérisées par une dislocation de ces rôles, de ces valeurs, liée en particulier à la résurgence de l'individualisme désespéré qui se manifeste comme une affirmation illusoire d'autonomie. Dans le fond, nous n'apprenons plus à vivre réellement avec les autres. Or, la relation avec les autres nous constitue comme être humain ; elle est comme le socle sur lequel chacun peut construire sa vie. Tout au long de notre existence, elle nous façonne ; c'est dans la relation que se joue une grande partie de notre vie.

Véritable paradoxe de notre époque d'hyper communication, le sentiment de solitude prend de plus de l’ampleur aujourd’hui. Bien que cette réalité diffère d’un continent à l’autre, ou d’un pays à l’autre, il convient quand même de souligner son omniprésence surtout dans les grandes villes tout comme dans les campagnes. De plus, les personnes âgées ne sont plus les seules à s'en plaindre, ce fléau frappe désormais toutes les classes sociales et tranches d'âge confondues. En cause, des liens familiaux distendus et des relations professionnelles difficiles, combinés à une explosion de la technologie en termes de communication. 

1. Causes de la résurgence de la solitude
Bien évidemment,  les raisons de vivre une situation de solitude ou d’isolement sont complexes. On peut cependant citer entre autres l’émergence des nouvelles formes particulières, liées à  notre époque comme par exemple le rapport particulier à l'autre, devenu encombrant ; la brisure des liens familiaux, communautaires; la jalousie; les mauvaises langues; l’incompréhension; le conflit des générations; le besoin d’autonomie personnelle; l’illusion de la foule qui, en réalité est rongée par la solitude individuelle. On se sent mêlé à la foule, et pourtant chacun reste seul, renvoyé à sa propre solitude. C’est dire que le climat social n'est pas au beau fixe, d'autant plus qu’on préfère s’enfermer dans un journal, entre deux oreillettes du baladeur numérique, ou rester rivé à son téléphone mobile ou à son ordinateur. 

Par ailleurs, il y a l’illusion de la virtualité qui met toujours en lien avec des gens qui sont loin, alors qu’on est coupé de ceux qui sont proches. Dans ces conditions, il est bien difficile de laisser un espace ouvert pour un échange convivial. En fait,  bien que l’humain soit un être social, qui a très certainement besoin d’une interaction réelle avec ses semblables, il y a des variations considérables quant à la profondeur des rapports que les humains nouent les uns avec les autres. Bien souvent, on privilégie des relations virtuelles avec le plus grand nombre, aux échanges intimes. 

Le comble c’est que nous sommes devenus plus habiles à lier des relations à distance, comme autant de stratégie d'évitement, qu'à en nouer de  bien réelles autour de nous[1]. Il suffit de comparer par exemple le nombre de ses ami(e)s virtuels aux contacts réels avec les autres au quotidien pour s’en rendre compte. Tout cela n’est qu’une illusion de non-solitude. C’est sûr que l’amitié virtuelle est déjà un pas vers l’autre du fait qu’on ne commence pas à zéro le jour où on rencontre la personne face à face. 

2. Sortes de solitudes
La solitude est une réalité aux visages multiples. Cela étant, nous nous limiterons à présenter trois types de solitudes : 

2. 1. La solitude choisie
La solitude choisie c’est celle que je choisis, que je recherche, que je décide de vivre et d’assumer de façon vraiment volontaire. Cette sorte de solitude est celle recherchée par les philosophes et les sages, les créateurs et les génies, les héros et les prophètes, ou les anachorètes et les ermites… Vivre ces moments de solitude est alors une nécessité qui permet un ressourcement profond, un recentrement sur moi-même. Elle permet à la personne qui l’a choisie de trouver son espace personnel, et d'y évoluer avec tranquillité.

C'est le lieu où la personne peut essayer d'être à l'écoute du mystère de son âme. Dans ce conditionnement, on n’a plus d’autres obligations que celles qu’on se donne soi-même, en laissant voyager sa pensée, sans devoir composer ni se mesurer à personne. On n’a de compromis à faire qu'en fonction de soi-même. Dans un tel conditionnement, on est disposé à donner libre cours à sa créativité, à vivre intensément l'instant présent, à sortir de tous les rôles sociaux qui étouffent. Cet espace personnel est le seul lieu où l’on peut vraiment devenir soi-même, parce que, seul, on n'a pas à se conformer à certaines des règles de la vie en société, qu’on a parfois du mal à accepter.

Toutefois, en tant qu’être humain, on a besoin, après un certain temps de solitude, de la présence et du miroir existentiel des autres, de réconfort, de tendresse, de partage, d'échange, de collaboration. On peut alors se retourner vers leur présence, même si elle peut parfois être frustrante. Quoi qu'il en soit, l'humain n'est tout de même pas fait pour vivre seul.

 2. 2. La solitude forcée
C’est celle qui nous est imposée suite à un rejet, mais qu’on ne désire pas du tout. C'est donc une solitude qu’on subit. En réalité, elle est là parce qu’on a raté son intégration dans un groupe. Alors on se sent exclu. Ce n'est d'ailleurs pas seulement un ressenti, c'est une réalité : on est exclu, peut-être parce qu’on est trop différent, parce qu’on ne connait pas le langage social du groupe, parce que ses centres d'intérêts, mes opinions, son mode de vie, ses besoins, ses choix, ne correspondent pas à la norme du groupe en question. 

Un tel rejet peut provenir de soi-même, avec une perte de confiance en son potentiel, un ressenti d'être trop différent, original. Elle peut également provenir du groupe qui, consciemment ou non, n'accepte pas quelqu'un qui n'est pas dans sa norme. Dans ce cas, la communication devient très difficile, voire impossible, et on va vivre une très grande souffrance de rejet. Le groupe, lui, ne s'en rend souvent pas compte. Il se sent débarrassé d'un poids et ne se posera généralement pas de questions sur son comportement ou sa responsabilité par rapport à la personne isolée. Par contre, il la désignera comme la seule coupable de ses difficultés (François CALAY).

Tout cela s'applique à quiconque ne rejoint pas les intérêts d'un groupe donné, quelle qu'en soit la raison : physique (handicap), émotionnel (famille), social (racisme), intellectuel (élitisme), etc. Dans un tel groupe, qui vit à sa pause un certain isolement sans pourtant le savoir, pour être accepté, il faut apprendre à sélectionner avec prudence et intuition ce qu'il faut dire, à qui on peut le dire, et prendre plaisir à jouer le "bon" rôle, toujours et partout pour ne pas s’attirer la colère de tous. Ce faisant, on hypothèque sa propre personnalité au groupe qui peut s’en servir à volonté. 

2. 3. La solitude de fait
C’est celle qui nous est imposée par le style de vie du monde moderne, surtout dans les grandes villes. En fait, si dans les petits villages il est facile de se connaître, dans les grandes villes, au contraire, on vit dans le parfait anonymat. La  chaleur humaine est absente, c’est l’indifférence qui bat son plein. On peut croiser le voisin pendant des années sans l’identifier ni s’identifier. Il peut mourir sans qu’on le sache, sans même qu’on s’en soucie[2]. On la rencontre également dans les grandes entreprises avec leur forêt de bureaux et de machines qui à la longue finissent par rendre machinale la rencontre avec l’autre.

Par ailleurs, cette solitude nous atteint au travers de certaines situations et événements marquants de notre vie. Chacun de nous l’a certainement vécue cette douleur de se sentir "seul", désespérément isolé du reste du monde. C’est ce qui arrive par exemple après un divorce, un deuil, ou simplement suite à un déménagement, ou la solitude consécutive au veuvage, à une rupture. Ce genre de solitude est rarement choisit, elle s'impose, nous enfermant ainsi entre quatre murs invisibles d'où désespérément on se débat pour pouvoir sortir.

Elle peut être aussi physique, causée par un handicap physique comme la maladie ; elle peut aussi être la résultante d’un isolement subi, en l’occurrence la quarantaine, l’éviction scolaire, la mise à pied, l’exclusion, l’éloignement, le refoulement, l’exil, l’assignation à résidence…

3. La solitude, un retour vers soi
De manière générale, la solitude est toujours décrite en référence à la vie sociale ou affective : souffre de solitude celui qui n’est pas inséré socialement, celui qui n’arrive pas à établir des relations affectives satisfaisantes, ou qui n’a pas appris à développer les compétences sociales lui permettant d’entretenir des relations harmonieuses avec les autres. 

Cela est en partie vrai, mais en réalité, comme l’affirme Nicole Favre, «C'est en créant une véritable rencontre avec soi dans la solitude que l'on développe sa capacité à nouer des relations authentiques. À l'inverse, l'incapacité d'être seul entraîne des difficultés à créer du lien. »[3] La solitude est, plus qu'on ne le croit, une école de vie où l'on apprend à vivre avec soi-même, par soi-même et non plus par procuration. On sait qu’un groupe, qu'il soit animal ou humain, survit plus facilement à la solitude qu'un individu isolé. En conséquence, pour survivre en solitaire, il faut être très fort, vigilant, combatif, entreprenant, prêt au défi. Or tout le monde n’a pas ces aptitudes, ce qui rend difficile le vécu de la solitude qui, de ce fait est synonyme de tristesse et d’abandon. 

Dans le même ordre d’idées, la difficulté à se retrouver seul est le résultat visible d’une autre peur qui n’est pas reconnue comme telle : la peur du silence, de l’obscurité, et surtout la peur de se retrouver face à soi-même. Elle peut aussi être liée à des peurs objectives, à un traumatisme réel, même mineur (avoir été suivi par un inconnu, harcelé au téléphone, importuné dans la rue, etc.). Une personne qui a été agressée aura peur que cela se reproduise et aura parfois du mal à rester seule.

C’est dire que malgré ses conséquences parfois fâcheuses de la mauvaise solitude, la vraie solitude peut-être une école où l'on devient responsable de soi, mais plus largement aussi responsable des autres, étant donné que la solitude est aussi une expérience d'ouverture au monde et non d'enfermement. Si la solitude est parfois difficile à supporter, c’est parce que nous sommes tellement tournés vers les relations extérieures alors que nous n'avons peut-être jamais réussi à construire notre propre vie intérieure. Pour beaucoup, l'intérieur c'est le vide, car on ne sait pas trop quoi faire avec soi-même. On s’ennuie  quand on est seul, peut-être parce qu’on est étranger à soi-même. 

De ce point de vue, la solitude est une expérience indispensable de rencontre avec soi-même. En d’autres termes, vivre la solitude c’est être capable de prendre sa vie main, en vivant avec ce que nous sommes devenus. Car bien souvent nous faisons tout pour échapper à nous-mêmes. Ainsi, apprendre à vivre sa solitude, c'est aussi commencer à habiter sa propre vie. La solitude apprend combien il est difficile d'avoir une vie à soi. Car se retrouver, c'est être présent à soi, c'est retrouver un espace intérieur où on se réapproprie sa vie. Ceci dit, exister comme être seul, c'est une condition essentielle pour se retrouver avec soi. Et ceci est important pour se construire comme être humain. Ce retour vers soi est le mouvement même vers sa propre réalisation qui apparaît d'autant plus nécessaire que nous sommes tous pris dans des situations relationnelles qui parfois nous enferment et nous dispersent.

Le retour vers soi dans la solitude est un voyage que les circonstances de la vie nous imposent souvent, mais qu'il faut savoir accueillir non comme un drame et une impossibilité de vivre, mais comme un passage vers sa propre vie. Alors seulement la solitude peut donner lieu à une métamorphose intérieure qui permet de vivre notre vie comme le seul chemin de notre accomplissement véritable (Gustave Nicolas Fischer).

4. Faire face à la solitude
Il y a beaucoup de bien à tirer de la solitude, la bonne, c’est-à-dire celle qui permet de recouvrer la tranquillité et la sérénité, de se livrer à cœur joie à des activités qui nous tiennent à cœur, d’être en bonne compagnie avec soi-même, de ne pas rejeter les autres, de ne pas s’ennuyer… Quant à la mauvaise solitude, celle qui fait éprouver de l'ennui, qui fait vivre de l'anxiété, qui isole, fait sentir l’insatisfaction, la frustration, le vide…, elle doit être combattue. Et c’est un combat sérieux parce que la solitude, elle ne s’en va pas comme ça, un petit matin, tout simplement parce qu’on l’a décidé. C’est un travail de longue haleine. 

Avant tout, il importe de prendre conscience de sa solitude sans s'apitoyer, en commençant par se mettre en tête ceci que : Cet état est provisoire et qu’on ne va  pas passer le reste de son existence dans l’isolement. Ensuite, essayer de comprendre pourquoi on en est arrivé là. Enfin, savoir que la seule personne qui pourra s'en sortir c'est soi-même et que par conséquent, on ne doit pas  attendre que d’autres fassent les choses à sa place. 

Il y a plusieurs moyens d’y parvenir. L’essentiel c’est de pouvoir se décider et de prendre conscience de ce que l’on peut mettre en œuvre pour s’en sortir. Voici, en guise d’exemple, quelques idées pouvant aider à briser l'isolement et à se bâtir, peu à peu, un réseau social : Participer aux activités sociales de son milieu ou d’ailleurs ; prendre des marches ; se promener ; faire du bénévolat ; s’inscrire à des ateliers ou à des activités de groupe ; apprendre à complimenter, à remercier les gens qui vous entourent ; savoir faire preuve d'écoute et de discernement ; oser faire le premier pas vers l’autre ; développer une attitude positive et d'accueil ; avoir confiance en soi-même et aux autres ; lancer des invitations (5 à 7, cinéma, musée, repas communautaire, etc.). Apprendre à faire plaisir aux gens ; accorder du temps aux autres ; faire preuve de souplesse et d'ouverture au quotidien…

Cependant, il importe de faire tout avec intelligence, patience et discernement. Car parfois face à la solitude, on peut arriver à commettre des erreurs, du fait qu’on est tellement pressé de s’en sortir. La (mauvaise) solitude, il est vrai, est à combattre. Mais ne pensez jamais que votre vie est vide de sens à cause de l'isolement, ou que vous êtes inutiles parce que "seul".  Puisqu’à un moment donné, elle peut sembler pesante, alors que plus tard on peut encore la rechercher pour le besoin de la cause.

Conclusion
Chaque instant qui s’offre à nous est un nouvel apprentissage de la vie, dans ses limites comme dans ses moments de grande plénitude. Même si notre besoin de l’autre est très grand, il ne peut remplir notre vide et nous apporter la sécurité que nous recherchons. Cette sécurité, il faudra la trouver en nous-mêmes, car il est impossible de penser que nous pouvons nous trouver en quelqu’un d’autre. C’est tout le sens de l’identité personnelle qui entre en jeu. Cette identité se trouve en marchant sur notre propre chemin et en nous connaissant bien nous-mêmes. Le secret, c’est cette plongée à l’intérieur où nous irons puiser force et inspiration.

Enfin, devenir adulte, c’est sans cesse se séparer, se détacher, opérer des ruptures afin de pouvoir se centrer de plus en plus non sur soi, mais en soi. Cette évolution, à travers l’apprentissage du détachement, se poursuit toute la vie. Nous avons besoin de solitude pour intégrer un à un les événements de notre vie et pour les intérioriser. Quand nous cherchons les stimuli à l’extérieur de nous-mêmes, nous vivons un phénomène de dispersion. Nous sommes tout aux choses et aux êtres qui nous entourent sans être présents à nous-mêmes. Nous existons mais nous ne vivons pas pleinement, et au moindre choc, l’angoisse nous paralyse.

Toute solitude fait partie de notre expérience de vie. Nous avons la liberté de bien profiter de nos sentiments de solitude pour nous recréer intérieurement ou aller rejoindre la solitude de l’autre lorsque nous le jugeons bon. Chaque personne est un pèlerin qui a besoin d’expérimenter la solitude pour enrichir sa relation avec autrui et avec l’Autre. 

Sébastien Bangandu




Quelques citations en lien avec la solitude
  • Notre grand tourment dans l'existence vient de ce que nous sommes éternellement seuls, et tous nos efforts, tous nos actes ne tendent qu'à fuir cette solitude. (Guy de Maupassant)
  • Il faut souffrir ponctuellement de la présence des autres, pour apprécier ensuite la solitude en connaissance de cause : les vrais solitaires ne sont pas des ermites, mais des mondains intermittents. (Didier van Cauwelaert)
  • Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas ! (Anton Tchekhov)
  • La solitude est à l'esprit ce que la diète est au corps, mortelle lorsqu'elle est trop longue, quoique nécessaire. (Vauvenargues)
  • Il croyait que c'était à la solitude qu'il tentait d'échapper, et non à lui-même (William Faulkner).
  • La solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits. La solitude trouble les cerveaux qu'elle n'illumine pas (Victor Hugo).
  • Celui qui a vécu jusqu'au bout l'orgueil de la solitude n'a plus qu'un rival : Dieu (Emil Michel Cioran).
  • La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres (Arthur Schopenhauer).
  • C'est dans les villes les plus peuplées que l'on peut trouver la plus grande solitude (Jean Racine).
  • La solitude est très belle... quand on a près de soi quelqu'un à qui le dire (Gustavo Adolfo Bécquer).
  • La solitude est un art (Vilhelm Ekelund).
  • Apprenons à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir ensemble comme des idiots (Martin Luther King).
  • À la mort de son mari, elle cessa enfin de se sentir seule (Gilbert Cesbron).
  • Apprendre à être seul, c’est apprendre à être libre (Anonyme).
  • Dieu créa l’homme et, ne le trouvant pas assez seul, il lui donna une compagne pour lui faire mieux sentir sa solitude (Paul Valery).
  • Être adulte, c’est être seul (Jean Rostand).
  • Avant d'aimer vraiment, j'étais seule (Anonyme).
  • La solitude est souvent plus aiguë à deux que seul (José Artur).
  • La solitude est peut-être le prix à payer ... de l'autonomie (J. Anthony).



[1] Storr ANTHONY, Solitude. Les vertus du retour à soi-même, Paris, éd. Robert Laffont, 2005, p. 288.
[2] René LATOURELLE, Quête de sens et don du sens, Novalis, Ottawa, 1995, p. 210.
[3] Nicole FAVRE, La solitude. Ses peines et ses richesses, éd. Albin Michel, Paris, 2004.

1 commentaire:

Papillon a dit…

Pour être capable de vivre à deux, il faut d'abord apprendre à vivre seul.
Dans ce monde de communication, les relations humaines ont tendance à devenir de plus en plus superficielles.
Chacun entre dans sa bulle et on est de plu en plus SEUL.