0. Introduction
D’entrée de jeu,
notons que l’humain est un être social. Il s’intègre dans le monde en apprenant
à vivre avec les autres. Le développement humain, psychologique, spirituel et
social de chacun est ainsi marqué par ce qui se joue dans ses liens avec
autrui. Ces liens sont pour ainsi dire des vecteurs à travers lesquels chacun
intériorise au cours de son apprentissage social des rôles, des normes, des
valeurs sur la manière de vivre avec les autres de façon socialement
acceptable.
Par
définition, la solitude est l’état ou la situation d’une personne qui est seule
de façon momentanée ou durable. Elle peut être complète ou signifier « avoir
peu de contacts ». Par ailleurs, elle signifie aussi l’état d'une personne
qui est seule ou encore le caractère d'un lieu isolé, désert, éloigné de la
vue, privé de la fréquentation… Elle a pour synonymes l’éloignement,
l’isolement, la claustration, la quarantaine, le retranchement, la séparation,
la retraite, le délaissement… Aujourd’hui, la solitude est surtout un symptôme
de notre manière problématique de vivre avec les autres, et de vivre avec
nous-mêmes. Elle montre de ce point de vue qu'il ne s'agit pas seulement d'un
problème social d'isolement et de rejet, mais aussi d'une faillite de notre
mode d'existence sociale.
Aujourd'hui,
alors que nous baignons dans un univers communicationnel sans précédent, force
nous est de constater que les relations entre les humains sont de plus en plus caractérisées
par une dislocation de ces rôles, de ces valeurs, liée en particulier à la
résurgence de l'individualisme désespéré qui se manifeste comme une affirmation
illusoire d'autonomie. Dans le fond, nous n'apprenons plus à vivre réellement
avec les autres. Or, la relation avec les autres nous constitue comme
être humain ; elle est comme le socle sur lequel chacun peut construire sa vie.
Tout au long de notre existence, elle nous façonne ; c'est dans la relation que
se joue une grande partie de notre vie.
Véritable paradoxe de notre époque d'hyper
communication, le sentiment de solitude prend de plus de l’ampleur aujourd’hui.
Bien que cette réalité diffère d’un continent à l’autre, ou d’un pays à l’autre, il
convient quand même de souligner son omniprésence surtout dans les grandes
villes tout comme dans les campagnes. De plus, les personnes âgées ne sont plus
les seules à s'en plaindre, ce fléau frappe désormais toutes les classes
sociales et tranches d'âge confondues. En cause, des liens familiaux distendus
et des relations professionnelles difficiles, combinés à une explosion de la
technologie en termes de communication.
1. Causes de la
résurgence de la solitude
Bien évidemment, les
raisons de vivre une situation de solitude ou d’isolement sont complexes. On
peut cependant citer entre autres l’émergence des nouvelles formes
particulières, liées à notre époque comme par exemple le rapport
particulier à l'autre, devenu encombrant ; la brisure des liens familiaux, communautaires; la
jalousie; les mauvaises langues; l’incompréhension; le conflit des générations;
le besoin d’autonomie personnelle; l’illusion de la foule qui, en
réalité est rongée par la solitude individuelle. On se sent mêlé à la foule, et
pourtant chacun reste seul, renvoyé à sa propre solitude. C’est dire que le
climat social n'est pas au beau fixe, d'autant plus qu’on préfère s’enfermer
dans un journal, entre deux oreillettes du baladeur numérique, ou rester rivé à
son téléphone mobile ou à son ordinateur.
Par ailleurs, il y a
l’illusion de la virtualité qui met toujours en lien avec des gens qui sont
loin, alors qu’on est coupé de ceux qui sont proches. Dans ces conditions, il
est bien difficile de laisser un espace ouvert pour un échange convivial. En
fait, bien que l’humain soit un être
social, qui a très certainement besoin d’une interaction réelle avec ses
semblables, il y a des variations considérables quant à la profondeur des
rapports que les humains nouent les uns avec les autres. Bien souvent, on privilégie
des relations virtuelles avec le plus grand nombre, aux échanges intimes.
Le comble c’est que nous
sommes devenus plus habiles à lier des relations à distance, comme autant de
stratégie d'évitement, qu'à en nouer de bien réelles autour de nous[1]. Il
suffit de comparer par exemple le nombre de ses ami(e)s virtuels aux contacts
réels avec les autres au quotidien pour s’en rendre compte. Tout cela n’est
qu’une illusion de non-solitude. C’est sûr que l’amitié virtuelle est déjà un
pas vers l’autre du fait qu’on ne commence pas à zéro le jour où on rencontre
la personne face à face.
2. Sortes de
solitudes
La solitude est
une réalité aux visages multiples. Cela étant, nous nous limiterons à présenter
trois types de solitudes :
2. 1. La solitude
choisie
La solitude choisie c’est
celle que je choisis, que je recherche, que je décide de vivre et d’assumer de
façon vraiment volontaire. Cette sorte de solitude est celle recherchée par les
philosophes et les sages, les créateurs et les génies, les héros et les
prophètes, ou les anachorètes et les ermites… Vivre ces moments de solitude est
alors une nécessité qui permet un ressourcement profond, un recentrement sur
moi-même. Elle permet à la personne qui l’a choisie de trouver son espace
personnel, et d'y évoluer avec tranquillité.
C'est le lieu où la
personne peut essayer d'être à l'écoute du mystère de son âme. Dans ce
conditionnement, on n’a plus d’autres obligations que celles qu’on se donne
soi-même, en laissant voyager sa pensée, sans devoir composer ni se mesurer à
personne. On n’a de compromis à faire qu'en fonction de soi-même. Dans un tel
conditionnement, on est disposé à donner
libre cours à sa créativité, à vivre intensément l'instant présent, à sortir de
tous les rôles sociaux qui étouffent. Cet espace personnel est le seul lieu où
l’on peut vraiment devenir soi-même, parce que, seul, on n'a pas à se conformer
à certaines des règles de la vie en société, qu’on a parfois du mal à accepter.
Toutefois, en tant qu’être
humain, on a besoin, après un certain temps de solitude, de la présence et du
miroir existentiel des autres, de réconfort, de tendresse, de partage,
d'échange, de collaboration. On peut alors se retourner vers leur présence,
même si elle peut parfois être frustrante. Quoi qu'il en soit, l'humain n'est
tout de même pas fait pour vivre seul.
2. 2. La solitude forcée
C’est
celle qui nous est imposée suite à un rejet, mais qu’on ne désire pas du tout. C'est
donc une solitude qu’on subit. En réalité, elle est là parce qu’on a raté son
intégration dans un groupe. Alors on se sent exclu. Ce n'est d'ailleurs pas
seulement un ressenti, c'est une réalité : on est exclu, peut-être parce qu’on
est trop différent, parce qu’on ne connait pas le langage social du groupe,
parce que ses centres d'intérêts, mes opinions, son mode de vie, ses besoins, ses
choix, ne correspondent pas à la norme du groupe en question.
Un
tel rejet peut provenir de soi-même, avec une perte de confiance en son
potentiel, un ressenti d'être trop différent, original. Elle peut également
provenir du groupe qui, consciemment ou non, n'accepte pas quelqu'un qui n'est
pas dans sa norme. Dans ce cas, la communication devient très difficile, voire
impossible, et on va vivre une très grande souffrance de rejet. Le groupe, lui,
ne s'en rend souvent pas compte. Il se sent débarrassé d'un poids et ne se
posera généralement pas de questions sur son comportement ou sa responsabilité
par rapport à la personne isolée. Par contre, il la désignera comme la seule
coupable de ses difficultés (François CALAY).
Tout
cela s'applique à quiconque ne rejoint pas les intérêts d'un groupe donné,
quelle qu'en soit la raison : physique (handicap), émotionnel (famille), social
(racisme), intellectuel (élitisme), etc. Dans un tel groupe, qui vit à sa pause
un certain isolement sans pourtant le savoir, pour être accepté, il faut
apprendre à sélectionner avec prudence et intuition ce qu'il faut dire, à qui
on peut le dire, et prendre plaisir à jouer le "bon" rôle, toujours
et partout pour ne pas s’attirer la colère de tous. Ce faisant, on hypothèque
sa propre personnalité au groupe qui peut s’en servir à volonté.
2. 3. La solitude de
fait
C’est celle qui nous est
imposée par le style de vie du monde moderne, surtout dans les grandes villes.
En fait, si dans les petits villages il est facile de se connaître, dans les
grandes villes, au contraire, on vit dans le parfait anonymat. La chaleur humaine est absente, c’est l’indifférence
qui bat son plein. On peut croiser le voisin pendant des années sans
l’identifier ni s’identifier. Il peut mourir sans qu’on le sache, sans même
qu’on s’en soucie[2].
On la rencontre également dans les grandes entreprises avec leur forêt de
bureaux et de machines qui à la longue finissent par rendre machinale la
rencontre avec l’autre.
Par ailleurs, cette
solitude nous atteint au travers de certaines situations et événements
marquants de notre vie. Chacun de nous l’a certainement vécue cette douleur de
se sentir "seul", désespérément isolé du reste du monde. C’est ce qui
arrive par exemple après un divorce, un deuil, ou simplement suite à un
déménagement, ou la solitude consécutive au veuvage, à une rupture. Ce genre de
solitude est rarement choisit, elle s'impose, nous enfermant ainsi entre quatre
murs invisibles d'où désespérément on se débat pour pouvoir sortir.
Elle peut être aussi
physique, causée par un handicap physique comme la maladie ; elle peut
aussi être la résultante d’un isolement subi, en l’occurrence la quarantaine,
l’éviction scolaire, la mise à pied, l’exclusion, l’éloignement, le
refoulement, l’exil, l’assignation à résidence…
De manière
générale, la solitude est toujours décrite en référence à la vie sociale ou
affective : souffre de solitude celui qui n’est pas inséré socialement,
celui qui n’arrive pas à établir des relations affectives satisfaisantes, ou
qui n’a pas appris à développer les compétences sociales lui permettant
d’entretenir des relations harmonieuses avec les autres.
Cela est en partie vrai,
mais en réalité, comme l’affirme Nicole Favre, «C'est en créant une véritable rencontre avec
soi dans la solitude que l'on développe sa capacité à nouer des relations
authentiques. À l'inverse, l'incapacité d'être seul entraîne des difficultés à créer
du lien. »[3]
La solitude est, plus qu'on ne le croit, une école de vie où l'on apprend à
vivre avec soi-même, par soi-même et non plus par procuration. On sait qu’un
groupe, qu'il soit animal ou humain, survit plus facilement à la solitude qu'un
individu isolé. En conséquence, pour survivre en solitaire, il faut être très
fort, vigilant, combatif, entreprenant, prêt au défi. Or tout le monde n’a pas
ces aptitudes, ce qui rend difficile le vécu de la solitude qui, de ce fait est
synonyme de tristesse et d’abandon.
Dans le même ordre d’idées, la
difficulté à se retrouver seul est le résultat visible d’une autre peur qui
n’est pas reconnue comme telle : la peur du silence, de l’obscurité, et surtout
la peur de se retrouver face à soi-même. Elle peut aussi être liée à des peurs
objectives, à un traumatisme réel, même mineur (avoir été suivi par un inconnu,
harcelé au téléphone, importuné dans la rue, etc.). Une personne qui a été
agressée aura peur que cela se reproduise et aura parfois du mal à rester seule.
C’est dire que
malgré ses conséquences parfois fâcheuses de la mauvaise solitude, la vraie solitude
peut-être une école où l'on devient responsable de soi, mais plus largement
aussi responsable des autres, étant donné que la solitude est aussi une expérience
d'ouverture au monde et non d'enfermement. Si la solitude est parfois difficile
à supporter, c’est parce que nous sommes tellement tournés vers les relations
extérieures alors que nous n'avons peut-être jamais réussi à construire notre
propre vie intérieure. Pour beaucoup, l'intérieur c'est le vide, car on
ne sait pas trop quoi faire avec soi-même. On s’ennuie quand on est seul, peut-être parce qu’on est
étranger à soi-même.
De ce point de
vue, la solitude est une expérience indispensable de rencontre avec soi-même.
En d’autres termes, vivre la solitude c’est être capable de prendre sa vie
main, en vivant avec ce que nous sommes devenus. Car bien souvent nous faisons
tout pour échapper à nous-mêmes. Ainsi, apprendre à vivre sa solitude,
c'est aussi commencer à habiter sa propre vie. La solitude apprend combien il
est difficile d'avoir une vie à soi. Car se retrouver, c'est être présent à
soi, c'est retrouver un espace intérieur où on se réapproprie sa vie. Ceci dit,
exister comme être seul, c'est une condition essentielle pour se retrouver avec
soi. Et ceci est important pour se construire comme être humain. Ce retour vers
soi est le mouvement même vers sa propre réalisation qui apparaît d'autant plus
nécessaire que nous sommes tous pris dans des situations relationnelles qui parfois
nous enferment et nous dispersent.
Le retour vers
soi dans la solitude est un voyage que les circonstances de la vie nous
imposent souvent, mais qu'il faut savoir accueillir non comme un drame et une
impossibilité de vivre, mais comme un passage vers sa propre vie. Alors
seulement la solitude peut donner lieu à une métamorphose intérieure qui permet
de vivre notre vie comme le seul chemin de notre accomplissement véritable
(Gustave Nicolas Fischer).
4. Faire
face à la solitude
Il y a beaucoup de bien à
tirer de la solitude, la bonne, c’est-à-dire celle qui permet de recouvrer la tranquillité
et la sérénité, de se livrer à cœur joie à des activités qui nous tiennent à
cœur, d’être en bonne compagnie avec soi-même, de ne pas rejeter les autres, de
ne pas s’ennuyer… Quant à la mauvaise solitude, celle qui fait éprouver de
l'ennui, qui fait vivre de l'anxiété, qui isole, fait sentir l’insatisfaction,
la frustration, le vide…, elle doit être combattue. Et c’est un combat sérieux
parce que la solitude, elle ne s’en va pas comme ça, un petit matin, tout
simplement parce qu’on l’a décidé. C’est un travail de longue haleine.
Avant tout, il
importe de prendre
conscience de sa solitude sans s'apitoyer, en commençant par se mettre en tête ceci que : Cet état est provisoire et
qu’on ne va pas passer le reste de son
existence dans l’isolement. Ensuite, essayer de comprendre pourquoi on en est
arrivé là. Enfin, savoir que la seule personne qui pourra s'en sortir c'est soi-même
et que par conséquent, on ne doit pas attendre que d’autres fassent les choses à sa
place.
Il y a plusieurs moyens d’y
parvenir. L’essentiel c’est de pouvoir se décider et de prendre conscience de
ce que l’on peut mettre en œuvre pour s’en sortir. Voici, en guise d’exemple,
quelques idées pouvant aider à briser l'isolement et à se bâtir, peu à
peu, un réseau social : Participer aux activités
sociales de son milieu ou d’ailleurs ; prendre des marches ; se
promener ; faire du bénévolat ; s’inscrire à des ateliers ou à des
activités de groupe ; apprendre à complimenter, à remercier les gens qui
vous entourent ; savoir faire preuve d'écoute et de discernement ;
oser faire le premier pas vers l’autre ; développer une attitude positive
et d'accueil ; avoir confiance en soi-même et aux autres ; lancer des
invitations (5 à 7, cinéma, musée, repas communautaire, etc.).
Apprendre à faire plaisir aux gens ; accorder du temps aux autres ;
faire preuve de souplesse et d'ouverture au quotidien…
Cependant, il
importe de faire tout avec intelligence, patience et discernement. Car parfois
face à la solitude, on peut arriver à commettre des erreurs, du fait qu’on est
tellement pressé de s’en sortir. La (mauvaise) solitude, il est vrai, est à
combattre. Mais ne pensez jamais que votre vie est vide de sens à cause de
l'isolement, ou que vous êtes inutiles parce que "seul". Puisqu’à un moment donné, elle peut sembler
pesante, alors que plus tard on peut encore la rechercher pour le besoin de la
cause.
Conclusion
Chaque instant
qui s’offre à nous est un nouvel apprentissage de la vie, dans ses limites
comme dans ses moments de grande plénitude. Même si notre besoin de l’autre est
très grand, il ne peut remplir notre vide et nous apporter la sécurité que nous
recherchons. Cette sécurité, il faudra la trouver en nous-mêmes, car il est
impossible de penser que nous pouvons nous trouver en quelqu’un d’autre. C’est
tout le sens de l’identité personnelle qui entre en jeu. Cette identité se
trouve en marchant sur notre propre chemin et en nous connaissant bien
nous-mêmes. Le secret, c’est cette plongée à l’intérieur où nous irons puiser
force et inspiration.
Enfin, devenir
adulte, c’est sans cesse se séparer, se détacher, opérer des ruptures afin de
pouvoir se centrer de plus en plus non sur soi, mais en soi. Cette évolution, à
travers l’apprentissage du détachement, se poursuit toute la vie. Nous avons
besoin de solitude pour intégrer un à un les événements de notre vie et pour
les intérioriser. Quand nous cherchons les stimuli à l’extérieur de nous-mêmes,
nous vivons un phénomène de dispersion. Nous sommes tout aux choses et aux
êtres qui nous entourent sans être présents à nous-mêmes. Nous existons mais
nous ne vivons pas pleinement, et au moindre choc, l’angoisse nous paralyse.
Toute solitude
fait partie de notre expérience de vie. Nous avons la liberté de bien profiter
de nos sentiments de solitude pour nous recréer intérieurement ou aller
rejoindre la solitude de l’autre lorsque nous le jugeons bon. Chaque personne
est un pèlerin qui a besoin d’expérimenter la solitude pour enrichir sa
relation avec autrui et avec l’Autre.
Sébastien
Bangandu
Quelques citations en lien avec la solitude
- Notre grand tourment dans l'existence vient de ce que nous sommes éternellement seuls, et tous nos efforts, tous nos actes ne tendent qu'à fuir cette solitude. (Guy de Maupassant)
- Il faut souffrir ponctuellement de la présence des autres, pour apprécier ensuite la solitude en connaissance de cause : les vrais solitaires ne sont pas des ermites, mais des mondains intermittents. (Didier van Cauwelaert)
- Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas ! (Anton Tchekhov)
- La solitude est à l'esprit ce que la diète est au corps, mortelle lorsqu'elle est trop longue, quoique nécessaire. (Vauvenargues)
- Il croyait que c'était à la solitude qu'il tentait d'échapper, et non à lui-même (William Faulkner).
- La solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits. La solitude trouble les cerveaux qu'elle n'illumine pas (Victor Hugo).
- Celui qui a vécu jusqu'au bout l'orgueil de la solitude n'a plus qu'un rival : Dieu (Emil Michel Cioran).
- La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres (Arthur Schopenhauer).
- C'est dans les villes les plus peuplées que l'on peut trouver la plus grande solitude (Jean Racine).
- La solitude est très belle... quand on a près de soi quelqu'un à qui le dire (Gustavo Adolfo Bécquer).
- La solitude est un art (Vilhelm Ekelund).
- Apprenons à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir ensemble comme des idiots (Martin Luther King).
- À la mort de son mari, elle cessa enfin de se sentir seule (Gilbert Cesbron).
- Apprendre à être seul, c’est apprendre à être libre (Anonyme).
- Dieu créa l’homme et, ne le trouvant pas assez seul, il lui donna une compagne pour lui faire mieux sentir sa solitude (Paul Valery).
- Être adulte, c’est être seul (Jean Rostand).
- Avant d'aimer vraiment, j'étais seule (Anonyme).
- La solitude est souvent plus aiguë à deux que seul (José Artur).
- La solitude est peut-être le prix à payer ... de l'autonomie (J. Anthony).
1 commentaire:
Pour être capable de vivre à deux, il faut d'abord apprendre à vivre seul.
Dans ce monde de communication, les relations humaines ont tendance à devenir de plus en plus superficielles.
Chacun entre dans sa bulle et on est de plu en plus SEUL.
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