jeudi 21 novembre 2013

Qui donc parlera de l'échec?



L’échec est insupportable, agaçant, voire déprimant. A son évocation, nos yeux se détournent et notre esprit se ferme. Nous y présentons déjà une béance bien trop gênante, une épouvantable défaite. 

Or notre vie, nous la voulons toute radieuse, irisée de désirs joyeux, jalonnée d’exploits. Puisque nous avons été crées pour réussir! Là est notre erreur. Car l'échec, quoiqu’humiliant, ne doit pas être perçu comme un drame. 

En tant que tel, il peut constituer un tremplin pour un nouveau départ, un chemin qui conduit au succès. Parfois, le succès ne se mesure que par le nombre de fois qu’on s’entend dire : «  non! » et que sans lésiner, on continue d’espérer.  

L’essentiel c’est donc d’espérer. Sur le chemin de chaque destiné, il nous faut du courage, de l’humilité pour faire face aux  échecs et aux épreuves de l’existence. L'histoire des humains regorge d'exemples d’hommes et des femmes qui, par leur persévérance et leur détermination, ont fini par réussir leur traversée.

Enfin, notez que chacune de nos existences comporte son lot d’épreuves, d’échecs. Parfois, à l’enthousiasme initial d’un désir succède une désillusion, voire une déception. Mais suer un échec comme on essuie une larme après avoir pleuré, n’est-ce pas une façon de nous dire que l’homme se découvre à sa capacité d’assumer l’échec?

Sébastien Bangandu, aa

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